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Expert juridique dédié : avocat droit du travail – Bordeaux

Les enjeux majeurs d’une enquête interne

Obligations

Lorsqu’une situation conflictuelle survient en entreprise (harcèlement, discrimination, violence, ou atteinte à la santé mentale), l’employeur doit agir rapidement. Le Code du travail impose en effet une obligation de protection de la santé physique et mentale des salariés (article L.4121-1). Cette obligation inclut la prévention des risques, mais aussi une réaction immédiate en cas d’alerte.

Ainsi, ouvrir une enquête interne n’est pas une simple option : c’est une obligation légale lorsqu’un salarié dénonce des faits graves. Cette enquête permet de vérifier la réalité des faits, de recueillir des témoignages et de décider de mesures adaptées. Elle protège également les deux parties : le plaignant comme la personne mise en cause.

Le cabinet de Maître Haude NEDELEC, en tant qu’avocat spécialisé en droit du travail à Bordeaux, accompagne régulièrement des entreprises confrontées à ce type de situation. Une enquête interne bien menée montre que l’employeur prend sa responsabilité au sérieux et respecte son devoir de prévention. Elle repose sur trois principes essentiels rappelés par la jurisprudence : la confidentialité des échanges, l’impartialité de la démarche et le respect des droits de chacun. En effet, un simple entretien informel ne suffit pas.

Risques

Ignorer une alerte ou tarder à agir expose l’employeur à de lourdes conséquences juridiques. Les juges sanctionnent souvent les entreprises qui n’ouvrent pas d’enquête interne ou qui se contentent de mesures insuffisantes. Elles peuvent être reconnues responsables d’un manquement à leur obligation de sécurité.

Concrètement, cela peut entraîner :

  • Une condamnation financière,
  • Une remise en cause d’une procédure de licenciement,
  • Un redressement prud’homal,
  • Une perte de crédibilité en cas de contentieux.

En plus du risque juridique, l’entreprise s’expose aussi à un risque social et humain. Un conflit non traité nuit au climat de travail, alimente les tensions et peut mener à des arrêts maladie ou départs.

Choisir d’agir, c’est choisir la maîtrise – avocat spécialisé en droit du travail – Bordeaux

Au-delà de l’obligation légale, l’enquête interne représente un véritable outil de gestion. Elle permet d’agir tôt, d’éviter l’escalade du conflit et de protéger l’entreprise comme les salariés. Une enquête bien encadrée montre aussi que l’employeur prend la situation au sérieux et applique une démarche responsable.

La mise en place de procédures internes solides permet d’éviter des situations de crise. Une entreprise qui anticipe les litiges sociaux protège non seulement ses salariés mais aussi sa réputation et sa performance globale. Les enquêtes internes s’inscrivent dans cette démarche préventive. Elles participent à instaurer un cadre de travail serein, conforme au droit du travail et aux obligations de sécurité prévues par l’article L.4121-1 du Code du travail.

Au-delà de la gestion des signalements, une démarche de prévention repose sur plusieurs leviers complémentaires :

  • Clarifier les règles internes : diffusion d’un règlement intérieur adapté, charte de prévention des risques psychosociaux et procédure de signalement accessible à tous.
  • Former les managers : ils jouent un rôle clé dans la détection précoce des tensions et doivent connaître leurs responsabilités légales.
  • Créer un climat de confiance : encourager la liberté d’expression et protéger la confidentialité des alertes, comme le rappelle la loi Sapin II (source : Loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 – protection des lanceurs d’alerte).
  • Réagir rapidement : chaque signalement mérite un traitement sérieux, sous peine de voir la responsabilité de l’employeur engagée.

En réalité, prévenir coûte toujours moins cher que réparer. Une enquête interne bien conduite renforce la cohésion, évite les conflits ouverts et peut désamorcer un contentieux avant qu’il n’arrive devant le Conseil de prud’hommes. Elle démontre aussi que l’employeur prend ses obligations au sérieux, ce que la jurisprudence apprécie

Un accompagnement professionnel pour sécuriser chaque étape

Même avec la meilleure volonté, une enquête interne reste un exercice délicat. Elle doit suivre une méthodologie rigoureuse, respecter la confidentialité, garantir l’impartialité et sécuriser juridiquement chaque étape. L’assistance d’un avocat spécialisé en droit du travail à Bordeaux permet de structurer cette démarche, de préserver vos intérêts et d’éviter toute contestation ultérieure.

Située à Bordeaux, le cabinet de Maître Haude Nedelec accompagne les employeurs et salariés dans la mise en place, la conduite ou la contestation d’enquêtes internes. Son expertise du droit du travail et sa pratique du terrain assurent une prise en charge personnalisée, efficace et conforme au cadre légal. Elle intervient avec discrétion et réactivité, partout en Gironde et au-delà !

Un doute ? Un signalement à traiter ? Une enquête interne à lancer ? Ne laissez pas la situation s’envenimer. Agissez tôt et avec méthode.

Source pour en savoir plus : https://juridique.defenseurdesdroits.fr/index.php?lvl=notice_display&id=53669

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Licenciement : est-il possible de réaliser l’entretien préalable à distance ?

Est-il possible prévoir un entretien préalable au licenciement à distance pour respecter les mesures sanitaires ?

La réponse est incertaine en l’absence de position de la Cour de cassation sur la question* et les Cours d’appel restent divisées sur la tenue d’un entretien préalable en visio-conférence :

  • Cour d’appel de Versailles : l’entretien préalable au licenciement en visio-conférence est régulier dès lors que (i) des circonstances exceptionnelles le justifient (expatriation) et (ii) les droits du salarié sont respectés (durée de l’entretien prise en compte) (arrêt du 4 juin 2020 n°17/04940)
  • Cour d’appel de Rennes : le recours à la visio-conférence est admis seulement avec l’accord des deux parties (arrêt du 11 mai 2016 n°14/08483) 
  • Cour d’appel de Grenoble : les dispositions du Code du travail ne comportent aucune  dérogation au principe d’une rencontre physique. Les magistrats constatent par ailleurs que l’employeur ne justifie pas d’un éventuel accord du salarié à cette procédure (arrêt du 7 janvier 2020 n°17/02442) 
  • Cour administrative d’appel de Bordeaux : le recours à la visio-conférence serait possible en cas de force majeure, laquelle est très rarement retenue aujourd’hui (arrêt du 18 décembre 2017 n°16BX00818)

Concernant la tenue d’un entretien préalable au licenciement par téléphone, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence a rappelé que cette modalité n’est pas autorisée par la loi ni validée par la jurisprudence (arrêt du 14 février 2020 n°17/10274).

D’autres Cours d’appel ont admis la régularité d’un entretien préalable par téléphone (rupture conventionnelle : Cour d’appel de Nancy 4 novembre 2015 n°14/03004 -licenciement : Cour d’appel de Reims 11 septembre 1996 n°94-2532). 

Quel est le risque de mener un entretien non physique ? Le non-respect de l’entretien préalable constitue une irrégularité de procédure mais n’a pas pour effet de priver la rupture de cause réelle et sérieuse (versement d’une indemnisation au salarié).

Les prochains arrêts sur le sujet sont attendus avec impatience !

* La Cour de cassation a considéré qu’une conversation téléphonique ne saurait remplacer l’entretien préalable dans un arrêt datant du 14 novembre 1991 et semble encore écarter la possibilité d’organiser un entretien préalable à distance…

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Élections professionnelles

Les demandes d’activité partielle ont mis à jour des situations d’irrégularité en matière d’élections professionnelles. Les chefs d’entreprises ont pris conscience des impacts du non-respect de la mise en place du Comité social et économique (CSE).

Pour rappel, l’ensemble des entreprises d’au moins 11 salariés devait organiser des élections professionnelles avant le 31 décembre 2019 pour mettre en place leur CSE. 

Les processus électoraux ont été suspendus avec les mesures sanitaires. L’ordonnance du 13 mai 2020 précise le calendrier de reprise des élections professionnelles :

– les élections engagées avant le 3 avril 2020 sont suspendues jusqu’au 31 août 2020 ;  

– les élections mettant en place le CSE doivent débuter entre le 24 mai et le 31 août 2020 inclus. Ce délai vise les entreprises en retard dans la mise en place du CSE.

Haude NEDELEC, Avocat en droit du travail, et Sarah BRAMI, Responsable Ressources Humaines externalisée https://www.heureuxlesfeles.fr/ , proposent de vous accompagner : Haude vous guidera sur les aspects juridiques avec l’impact des mesures sanitaires et Sarah assurera au sein de votre entreprise l’organisation des élections (bulletin de vote, organisation, campagne électorale, communication, etc.).

Faire appel à notre binôme permet de déléguer ce processus contraignant et fastidieux pour les entreprises. Vous aurez ainsi l’assurance du respect des dispositions légales tout en bénéficiant d’un accompagnement sur-mesure adapté au contexte actuel et à la culture de votre entreprise.

A votre disposition pour échanger sur l’accompagnement qu’il vous faut !